-10% sur tous les vinyles du 15 au 30 août
avec le code BTSC10. Voir les vinyles.
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Limited Edition I 200 Copies I 1 x LP Black I 1995/2024 / First Edition I Sticker
On remonte en 1995, avec la sortie de ce premier album éponyme mené de main de maître par son fondateur, également bassiste et batteur du groupe, Marc Israël accompagné de 8 musiciens. Clairement marqué acid jazz et funk, cet album à laissé son empreinte sur toute une génération.
Vinymatic Records vous propose aujourd’hui la première édition vinyle.
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C’était les années 90. Paris avait le blues, le rap français commençait sa lente ascension et un nouveau genre musical faisait son apparition : L’Acid Jazz. Importé d’Angleterre via le DJ Gilles Peterson, ce style groovy mélangeait le funk seventies avec une certaine idée du jazz calibré pour le dancefloor. Ses héros s’appelaient Galliano, Brand New Heavies, Incognito ou James Taylor Quartet. Jamiroquai caracolait en tête des charts, MC Solaar enregistrait avec Urban Species et soudain, la France entra dans ce tourbillon du swing. Dès 1993, des clubs parisiens célébrèrent cette alliance du jazz et du groove, et une compilation vit le jour en 1994, Paris Groove Up. Une dizaine de groupes donnait la version française de ce style britannique : Mellowman, Mad In Paris, Vercoquin, Ready Made… Et Dis Bonjour À La Dame. Le groupe ne date pas d’hier, ses fondations remontent à la fin des années 80, quand le bassiste Marc Israël rassemble une section de cuivres et quelques musiciens chevronnés. Mais c’est l’arrivée de la chanteuse Sital, en 1992, qui marquera les vrais débuts de DBALD, « Christophe Denis est arrivé à la guitare et à la composition. En 1993 on fait la première partie de Jamiroquai et Maceo Parker, du coup on se fait repérer par des majors qui voulaient toucher le marché acid jazz » se souvient Marc. Leur morceau « Chris’tal », pièce maitresse de la compilation, sort en single, et l’album de Dis Bonjour À La Dame entre en chantier fin 1994 à Londres, au Roundhouse studio. « On a dû faire les dernières séances, il a été détruit peu après. C’était un studio très seventies avec du vieux matos, un Fender Rhodes, tous les instruments étaient d’époque ! On a enregistré pendant un mois, on jouait tous en même temps, puis on ajoutait les cuivres et enfin les voix de Sital. On a eu la chance d’avoir deux choristes exceptionnels, Sarah Brown et Mark Anthoni, qui bossaient avec Incognito et Urban Species ». L’album éponyme sort début 1995, et on y trouve tous les ingrédients qui en font le trésor caché des nineties funky : « Hey Mama » et sa rythmique d’airain, l’irrésistible instrumental « Sheherazade Groove » qui ouvre le disque, « Soul Body » et sa sensualité R&B… La touche hip-hop est là grâce à Lee Rick’s, le MC du duo Mellowman, qui pose ses rimes sur « Hall Blues ». Les cuivres sont en fusion, la basse en folie et Sital apporte une touche de sensualité à l’ensemble. Bref, un album solide réalisé par Fred Versailles (producteur du premier album de NTM) et mixé par Paul Borg (Urban Species, UFO, -M-, Mory Kanté), témoignage d’une époque où les grands orchestres funky faisaient groover Paris, avec Dis Bonjour À La Dame en tête de file. Près de trente ans plus tard, il est temps de (re)découvrir DBALAD. Ladies & Gentlemen, good times are back again !
Olivier Cachin